3ème édition des “Matinales Economiques” du Club Efficience
Afrique, Business, Innovation : Les opportunités d’investissements au Cameroun.
Tel est le thème qu’a choisi d’aborder le Club Efficience au cours de sa troisième édition des matinales économiques.
Une fois de plus, le Club Efficience s’est associé à Sciences Po pour offrir à ses adhérents un événement exclusif leur permettant d’envisager sereinement la possibilité de participer concrètement au développement économique et sociétal du Continent.
En l’occurrence, il s’agissait surtout d’apporter au parterre d’invités et potentiels investisseurs présents des réponses pratiques, relatives aux offres d’investissements disponibles au Cameroun.
Si Nicole BRYANT, directrice exécutive de Sciences Po Executive Education a donné le LA à cette matinale économique, en soulignant l’intérêt qu’a Sciences Po pour cette partie du Globe, elle a également rappelé à quel point l’Afrique est un Continent d’avenir au vue de sa croissance économique et démographique” ce qui confirme sans nul doute la volonté de Sciences Po d’asseoir ses engagements pour l’Afrique notamment à travers son partenariat avec le Club Efficience, ou encore l’ouverture de leur 1er bureau sur le Continent à Nairobi le 19 février dernier…
C’est donc dans cette perspective de développement que les intervenants ont tour à tour explicité combien il est essentiel que la diaspora soit au fait des opportunités qui s’offrent à elle et deviennent ainsi actrice de la construction d’une nouvelle Afrique.
Afin de tendre vers ce dessein, Victor TCHATCHOUWO le 1er conseiller de l’ambassadeur du Cameroun à Paris, Se M. Samuel MVONDO AYOLO, a partagé son expérience des “bonnes pratiques business” pour conquérir le marché camerounais, au regard de la dynamique évolutive actuelle.
En effet, le 1er conseiller de l’ambassadeur a indiqué qu’avec sa politique volontariste, le Cameroun contribue largement à la bonne santé économique du Continent. Aussi, pour pallier aux différentes problématiques dont elle souffre, à impulser par le biais de la loi du 18 avril 2013, une démarche d’incitation à l’investissement privé. Pour se faire, le pays le plus peuplé de la zone CEMAC, doté des remarquables ressources humaines, naturelles et ferroviaires, a identifié 5 grands domaines prioritaires d’investissements, que sont : les infrastructures, la production, l’éducation, la santé et la gouvernance. De même, les secteurs tels que : l’agriculture, l’élevage, la télécommunication, le transport, le réseau routier, les minerais ou encore l’administratif et la création d’entreprise, ne sont pas en reste. De quoi donner en particulier aux nombreux jeunes camerounais qualifiés et bilingues de la population, de même entrepreneurs innovants et autres investisseurs issus de la diaspora matière à décider quel cap prendre dans leur dynamique d’investissements et ainsi montrer que le Cameroun n’est pas un lion endormi.